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Vendée Globe. Damien Séguin boucle son tour du monde avec une voile en lin

  • Photo du rédacteur: Pascal Rossignol  - CLM
    Pascal Rossignol - CLM
  • 3 févr.
  • 2 min de lecture

Course au Large. (2025, février 6). Damien Seguin boucle son tour du monde avec une voile en lin. Course au Large. https://www.courseaularge.com/vendee-globe-damien-seguin-boucle-sont-tour-du-monde-avec-une-voile-en-lin.html


" Seguin a franchi la ligne d’arrivée de son deuxième Vendée Globe consécutif, en 15e position à 09h 33min ce lundi après 84 jours, 20 heures et 31 minutes de course. À 45 ans, le skipper handisport a réussi son pari de continuer à naviguer au plus haut niveau.


A bord de Groupe Apicil, Damien Séguin a fait le choix de partir avec une grand voile en lin conçu avec All-Purpose et Trilam. « Elle est en super état, j’en suis très fier. C’est aussi quelque chose que l’on voulait mettre en avant sur ce Vendée Globe. L’innovation fait partie de la performance, mais cela a un coût environnemental. Au sein de la classe, on est décideur. J’ai voulu aller loin avec cette voile, qui est 100% française. Low-tech, mais elle a fait le tour du monde ; c’est un test grandeur nature. On peut aller beaucoup plus loin dans l’éco-responsabilité. »


« Long et difficile », voilà les mots utilisés par le skipper de Groupe APICIL pour résumer son deuxième Vendée Globe. Particulièrement ému au franchissement de ligne, le champion handisport reste malgré tout heureux d’avoir bouclé la boucle, et d’accrocher le Top 15. « Ce n’était pas la place dont je rêvais au départ, mais elle est jolie, et je suis allée la chercher avec mes tripes. »


Je crois que je vieillis ! (rires) C’était pas une course comme les autres, j’ai jamais vécu une course autant dans la difficulté physique, psychologique et sportive, c’était une délivrance, j’ai pas honte de dire que ça a été dur. J’ai galéré quand même ! Alors j’ai laissé les émotions parler. Passer la ligne, ça fait quelques jours que j’attends ce moment, plus j’approchais plus ça retardait… Au final, ce chenal était super avec le soleil levant, les premiers bateaux qui arrivent… Ça reste une belle communion de vous voir tous à l’arrivée, il y avait de l’émotion, parce que ce que je fais, ce n’est pas que pour moi. C’est peut-être la première fois de tout ce Vendée Globe que je profitais d’un moment positif, donc ça faisait du bien ! Sportivement oui, j’ai ressenti beaucoup de frustration. J’ai eu pas mal de difficultés sur pas mal de niveaux, un manque de chance et de réussite au niveau météo. Il faudra que je refasse le film, mais je crois que Sam et moi, on est vraiment les deux à avoir mangé notre pain noir, ça use et ça cogite. Ce n’était pas le Vendée Globe dont je rêvais.


J’avais mille raisons d’abandonner, mais j’avais aussi mille raisons de continuer. Quand on est dans la difficulté, il faut aller chercher au plus profond de soi-même. En tous cas, on peut faire deux fois le tour de la planète, la seule chose en commun c’est qu’elle est ronde, tout le reste peut être différent. Par rapport à il y a quatre ans, c’était plus dur et plus long, mais je suis très fier de l’avoir bouclé. " ....

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